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Showing posts from April, 2011

Oriented metaphysics

Been thinking a bit about orientation, inspired by Sara Ahmed's Queer Phenomenology. Orientation is maybe a very interesting idea to import from phenomenology as there is no composition without orientation. In fact, the very notion of home (and the alien) is central to debunk a view from nowhere: there is no view without orientation - that is not blind, or mute... Orientation is provided by forms like space and time or by concepts that would allow us to recognise the traces of our pets or the smell of our workplace. But orientation is not concept-driven. (Yet, it is not enough to provide full-fledged content). Ticks, mammals, trees, salt, planets, train tracks and fire have orientation. It is, also, a way to think of the double modes of existence of properties (or features, or affordances) suspected by C. B. Martin: dispositional and categorical, functional and manifest. Something can be oriented towards a squared wood surface either as a categorical square or as a component for a ...

Defending a metaphysics of the correlation

My conversation with Meillassoux last Monday together with my reading of Jeffrey Bell's interesting essay on Deleuze and correlationism ("Between realism and anti-realism: Deleuze and the Spinozist tradition in philosophy", Deleuze Studies 5.1, 2011, 1-17) made me suspect that the issue with correlationism is not best captured by the many forms of the realist\anti-realist debate. The correlation is thought of as opposed to an attainable absolute as much as it is thought of as opposed to what is dependent of our ways. Surely, as Bell argues, it could be not obvious to label Deleuze either a realist (Bell thinks Deleuze would be with Latour in his criticism of the ready-made facts and then would not be a metaphysical realist, to use the worn out phrase Putnam used when he first converted out of this position, back in 76-78) or an anti-realist (Deleuze would not endorse a logic of representation that would typically inform (classical) anti-realism). Still, Meillassoux would...

Fragments et corrélats

Voici le texte pour la première partie de la dernière séance du cours sur l'ontologie du fragment. (La deuxième partie de la dernière séance était sur Malabou et la plasticité). J'ai aussi remarqué, pendant le cours, qu'il y a une différence a remarquer entre corrélat opposé à absolu et corrélat opposé à indépendent (de nous). J'ai discuté ça un peu avec Meillassoux il y a quelques jours. Je veux reporter ce dialogue très intéressant ici dans le blog plus tard. Voici le texte du cours: Jusqu'ici nous avons considérés des éléments pour une ontologie du fragment où il n'y a pas une position prête, archaï-que des choses mais il y a un espace (prêt) pour la composition. Chaque fragment existe aussi comme compositeur et n'est que de composition lui même. Les fragments, conforment à une métaphysique de la prédation, existent toujours comme des autres modes d'existence. Les différents modes d'existence ne sont pas la composition et le fragment en eux même –...

Urgences et perspectives comme différence

J'essaie de penser l'urgence et les perspectives à partir de la difference autrefois. Différer. To defer. To differ. Reporter à une date ultérieure. Écrire dans un libre. Dans le journal. Pour demain. Maktub. Mais cela peut attendre. Cela n'attendra pas. Est-ce que l'urgence a un rapport d'acceleration avec l'existence? L'urgence est différent, elle s'agit des délais, des retards, de changements dans l'incurvation des choses. Des traces. Éxister est différer. Il y a plusieures modes d'existence parce qu'il y a plusieures différences (et plusieures indifférences). La plasticité c'est ce qu'on voit quand on voit une paysage qui ne nous concerne pas. Sinon, on voit les différences. Chaque chose a un rapport Doppler avec les autres. Vitesse ou accéleration? Donc chaque mode d'existence correspond a une perspective. Chaque mode d'existence correspond à des differences. La prédation: le mammifère n'est jamais seulement un mammif...

The birth of an ontology of urges

This is my text from yesterday at the MAL on urges. The debate with the public, with Marie Bardet and Stéphane Doiailler was very interesting. I'll digest the most poignant questions soon in the blog. Marie suggested to think more about acceleration and explored further the image of the skin. Stèphane objected that the tectonics of the event does not need to be underlying, or thought of as under the skin. I guess the image of the skin as both nerve connection and surface will have to be considered more carefully. Here is what I read: Je voudrais parler d'un bord, un bord qui m'a toujours semblait comme le lieu même d'où toute ontologie découle. Je me souviens quand mon instructeur de métaphysique m'a présenté pour la première fois l'actualisme dans la version mégarique. Il m'a dit: si quelque chose n'est pas là, n'était jamais là et ne sera jamais là, elle n'est pas possible. Et j'ai dit: le passage du temps c'est pas tout, il y a aussi u...